Toute chose dans l’univers est l’écho de toutes les autres.
Ainsi, à chaque fois que je bouge mes mains, combien sont-ils à les bouger aussi ?
Et quand je dors, combien sont-ils à dormir ?
On pourrait croire que ce n’est qu’un hasard.
Comment savoir ce qu’il en est vraiment ?
Pour ma part, à force de regarder les gens comme des échos de moi, je vois en eux tous mes défauts et qualités.
Que ce soient mes défauts et qualités passées, présentes, ou même avenir.
Car, au fond, nous vivons tous la même chose, mais dans un ordre différent.
Et la maladie que je n’attraperai pas de mon vivant, je la vis autrement, dans un autre ordre.
Donc, sachant à quel point je souffre, je peux imaginer la souffrance du monde.
Je peux comprendre à quel point sont plus heureux mes opposants.
Mais pour combien de temps, tout ça ? A l’échelle de l’Eternité ?
Ce qui me différencie de mes échos, c’est la position que nous avons par rapport à moi.
Beaucoup sont mes opposants directs, et d’autres, plus rares, mes alliés.
Bref, la haine qu’ils/elles me vouent, à travers l’amour qu’ils/elles se vouent, les éloignent de moi.
C’est impressionant de remarquer à quel point je peux me considérer comme à l’image de Dieu.
Et comme je peux considérer mes opposants comme à l’image du diable.
Si je commence à réfléchir ainsi, je vois les choses autrement.
Certains diront psychotiquement, mais dans les faits, la Bible et le Coran prennent sens, plus intensément.
Par exemple, je vois là que quand je mourrai, c’est moi-même qui me recréerai, en choisissant jusqu’à mes futurs parents.
Je vois aussi que tout le monde fait partie de l’univers que je suis.
Je vois que toutes ces particules de moi que vous êtes, je les jugerai un Jour, pour savoir qui restera avec moi, et qui ne sera plus.
Je les Jugerai selon un Ordre qui m’échappe.
Mais c’est un Ordre qui régit nos vies.
Un Ordre qui régit comment nos vies vont du bien au mal et du mal au bien.
Voilà probablement pourquoi Dieu, dans le Coran, parle de Lui en disant « Nous ».
Car ce « Nous », c’est nous tous, quand nous nous élevons dans nos réfléxions les plus intenses.
Un peu de musique ?