Le temps effectif, contrairement au temps que l’on mesure, n’est pas une flèche imaginaire.
Il est la matière, divisé en particules qui tournent.
Car il est le temps de l’espace.
Oui, nous voyons tout vieillir, et nous avons l’impression que tout avance.
Mais le vieillissement est l’effet de toutes ces rotations de nos particules dans l’espace-temps.
C’est un déchirement perpétuel, qui finit par nous tuer.
Et qu’est ce que la mort ?
C’est le désagrégement de nos particules.
Avant leur réagrégement.
Nous revenons, au même moment, au même endroit.
Seul tous les autres ont changé de place, à cause du déphasage.
Ainsi, comme les particules de temps tournent dans tous les sens, toute chose évolue, du passé vers l’avenir et de l’avenir jusqu’au passé.
Prenons un object, par exemple un verre, dans une position A sur une table.
Je le déplace jusqu’à une position B.
Puis, je le remet dans sa position A.
A l’échelle du verre, ce déplacement dans l’espace l’a fait revenir dans un état partiellement antérieur.
Ce qui fait qu’il n’a pas fait un voyage effectif total dans le temps, c’est qu’aux échelles inférieures, tout continue à tourner à peu près comme si de rien n’était.
Si l’on était capable de mémoriser la position d’un objet toutes échelles confondues, et que l’on pouvait restituer à cet object sa position spatio-temporelle dans toutes ses échelles, le voyage dans le temps serait effectif, uniquement pour lui.
NB: Dans ma théorie du temps effectif, il n’y a pas de paradoxe temporel.